Je suis très frappé par le nombre de consommateurs qui arbitrent, optimisent ou sont distants : je pense que le rapport aux marques va changer en profondeur dans les années qui viennent.
Par ailleurs, l’étude Totem Insight (TNS Sofres) a permis de construire une typologie basée sur les comportements de consommation en période de crise. 5 groupes de consommateurs se dégagent en fonction de leur implication dans la consommation et de leur vécu de la crise actuelle :
Les « impliqués », qui se sentent concernés et impliqués dans leur consommation (33%)
Les « arbitreurs », qui mettent en place des stratégies de protection face à la crise, et arbitrent par une consommation centrée sur l’essentiel (18%)
Les « optimiseurs », qui subissent le plus fortement la crise et qui sont les plus sensibles aux discours sur les prix (19%), dans une logique d’optimisation des ressources
Les « essentialistes » qui se caractérisent par leur distanciation vis-à-vis de la consommation en générale et donc ne ressentent pas d’impact particulier sur leur consommation (13%)
Les « battants », qui sont les moins touchés par la crise et qui ont tendance à se considérer à l’abri de ces conséquences et à chercher à en sortir gagnants (17%)
viaCrise et consommation : l’ère d’un nouveau consommateur ?.